LA PLUS VIEILLE HISTOIRE D'AMOUR DE MA VIE.
Je suis propriétaire de ma TR7 depuis 1988. En effet, à l'époque, je l'avais acheté d'occasion à un garage d'Aix en Provence. Celle-ci avait été mise en service un 30 avril 1981. C'est en fait un modèle fabriqué en juin 1980, vendue un peu plus tard. C'était ma troisième voiture, après une Opel Manta et une Béhème 320...
De couleur silver platinum à l'origine (vert à l'ombre et gris au soleil), elle a viré au noir il y a une vingtaine d'années. C'est un cabriolet, BVM5, 106 vénérables poneys, intérieur bleu velours, enfin, ça c’était avant qu’il ne lui pousse des soupapes et des CV en plus...
Je l'ai utilisé dans mes vertes années tous les jours à l'époque, un vrai piège à minettes et un « head turner », comme disent les anglois. Puis avec mon arrivée aux affaires qui a entrainé une mobilité un peu partout dans le monde pour des durées allant de 6 mois à 3 ans, il y a eu une bonne vingtaine d'années où elle a été prêtée à des neveux et/ou filleuls pour la faire tourner régulièrement pendant mes absences ultra marines. Certains se sont bien amusé avec et c’est tant mieux !
Depuis 2014 et mon retrait progressif des vélos, je l'ai récupéré pour mon plus grand plaisir et je la lutine comme un vieux sénateur s'occupe de sa danseuse mondaine...
Et puis, une chose en entrainant une autre, le virus de la grippe anglaise me reprend et me voilà avec des idées chaque mois et petit à petit la voiture qui totalise maintenant 90.000 km s'insère de mieux en mieux dans la circulation moderne. Chacun a ses goûts, évidemment, et je ne jette pas la pierre aux hezbollah du purisme et aux Ayatollah de la pièce d'origine car je considère que tout le monde fait ce qu'il veut avec sa charette. J’espère néanmoins ne pas encourir de fatwa.
Mon mot d'ordre avec cette sympathique petite sportive est de : "keep on the road", comprendre : la maintenir sur la route aux standards actuels en matière de vélocité, de sécurité, etc...
Je "corrige" par ailleurs quelques petites choses que je considère comme moches voire hideuses sur le plan esthétique, mais là encore, chacun a ses critères et fait bien ce qu'il veut avec sa voiture. Après tout, il ne s'agit pas d'une pièce de musée, mais de la dernière Triumph, la plus produite et la plus titrée en championnat de l’histoire de la marque ! Et puis si un Ayatollah du purisme fait un infar en voyant tout ce qui suit, j’aurai fait œuvre de salut public.
Voici l’histoire non pas de la restauration mais de la mise à jour plaisir de mon « great old pumpkin » qui m’a suivi plus de trente ans.